Clément (intègre l’école CentraleSupélec en 2024).
Débordant de curiosité sur le monde qui m’entoure, je me suis rapidement passionné pour les sciences. Cette passion m’a conduit à choisir les spécialités Maths et Physique au lycée ainsi que l’option Maths Expertes, puis la prépa MPSI au lycée Malherbe à Caen. Concernant le choix d’une prépa de province vis-à-vis d’une prépa parisienne, je pense qu’il faut avant tout privilégier un environnement d’apprentissage sain. J’ai fait ma prépa dans une ville que je connaissais, où j’avais des repères et je n’avais pas beaucoup de trajet à faire chaque matin. Les professeurs sont tout aussi bons et investis en province : si vous avez le potentiel pour avoir une très grande école, vous l’aurez quelle que soit la prépa !
Le rythme de travail en prépa est beaucoup plus soutenu qu’au lycée. Les professeurs de première année en ont bien conscience et font monter progressivement la quantité de travail à fournir pour s’assurer de garder tout le monde avec eux. Leurs compétences aussi bien en sciences qu’en pédagogie, leur investissement hors pair et le soutien moral qu’ils exercent rendent l’expérience en prépa très agréable malgré l’exigence que représente cette voie. L’ambiance de la classe est également excellente, il n’y a aucune rivalité entre les élèves liée aux concours et les moments difficiles étant collectifs, ils en deviennent d’autant plus supportables. Enfin, le loisir et le sport occupent une grande place dans la vie en prépa car ils sont indispensables à notre bonne santé mentale. Nous sommes constamment encouragés à nous dépenser et à surtout beaucoup dormir.
La classe prépa a été pour moi une source de connaissances, en sciences et sur moi-même. J’y ai fait des rencontres exceptionnelles, et j’ai vécu des moments riches. Ces années de prépa ont été les plus passionnantes de ma vie. Je conseille une telle expérience à quiconque aime les sciences et souhaite découvrir (ou entretenir) la formidable sensation d’apprendre des choses fantastiques chaque jour de l’année !
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Lysandre (intègre l’école ENSTA Paris en 2024).
J’ai découvert l’existence des classes préparatoires quand j’étais en première et aimant les maths et la physique, je me suis intéressé à la filière MPSI/MP. Le fait d’avoir un certain nombre de matières (maths, physique, chimie, français, anglais, sciences de l’ingénieur, informatique et éventuellement une deuxième langue) et d’être dans un environnement cadré m’a séduit. J’ai choisi d’intégrer la prépa MPSI/MP de Malherbe pour ses très bons résultats et pour sa proximité géographique.
Quand on parle de la prépa, on pense naturellement au travail, et on s’imagine un rythme plus élevé que celui du lycée. C’est effectivement le cas, mais il n’a rien d’insurmontable : les professeurs de première année s’adaptent au rythme de la classe pour que tout le monde puisse suivre, ainsi on commence assez tranquillement. Ce temps de rodage est vraiment bénéfique car il nous permet d’estimer la hauteur de la montagne qu’on s’apprête à gravir, et de préparer son ascension, en améliorant notre efficacité et en trouvant une organisation qui nous permet de consacrer une durée de travail raisonnable pour chaque matière.
Ensuite, le rythme augmente et se stabilise puis on entre dans une routine : deux colles, un DS et plus ou moins un chapitre en maths et en physique par semaine, ce qui fait qu’elles passent très rapidement (et les week-end encore plus !)
Ce changement régulier de chapitres fait qu’on sort constamment de notre zone de confort : on met de côté des notions qu’on maîtrise pour en découvrir de nouvelles, c’est un peu difficile au début, mais quand on s’y habitue, c’est un véritable plaisir car ce qu’on apprend est vraiment captivant.
Certains décrivent la prépa comme une période où on se retrouve seul à dépérir jour après jour face à une quantité de travail toujours plus importante. Pendant mes années de prépa, j’ai, au contraire, été porté par des professeurs passionnés et passionnants, toujours à l’écoute et prêts à réexpliquer ou répondre aux questions en cas de besoin. J’ai toujours pu compter sur mes camarades de classe, avec qui on se rapproche rapidement, pour échanger sur le cours, discuter d’un exercice, ou pour se divertir. J’ai aussi eu la chance de recevoir de précieux conseils de la part d’élèves qui avaient déjà vécu ce que j’étais en train de vivre : les deuxièmes années quand j’étais en MPSI, et surtout les 5/2 quand j’étais en MP*, qui partageaient volontiers leur expérience et qui ont tiré la classe vers le haut pendant toute l’année.
L’atmosphère conviviale que j’ai trouvée à Malherbe m’a permis de passer deux années inoubliables et le cadre propice au travail m’a permis de faire d’immenses progrès. J’étais venu pour intégrer une école d’ingénieur, et j’en ressors avec bien plus que cela : des connaissances et des compétences qui me serviront sans doute toute ma vie, du recul, sur moi-même grâce aux épreuves que j’ai dû surpasser pendant ces deux années, et sur le monde (ou l’univers) grâce à ce que j’ai appris, et surtout je repars la tête remplie d’excellents souvenirs.
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Pierre (intègre l’école ENS Lyon en 2024).
Même si j’ai toujours adoré les sciences, j’avais plein de peurs en rentrant en prépa, toutes plus injustifiées les unes que les autres.
Contrairement à ce que j’avais lu et entendu un peu partout, la prépa n’est pas un enfer mais un vrai paradis, j’y ai passé les meilleures années de ma vie.
On peut tout à fait faire du sport en prépa ou conserver un loisir en prépa, les pauses sont même recommandées pour mieux travailler.
Niveau vie sociale: cela ne peut pas être plus riche, loin de vous l’image du rat de laboratoire qui passe sa journée dans sa chambre sans voir la lumière du jour.
(Surtout si vous êtes à l’internat) Vous allez vivre d’innombrables fous rires en fin de journée, découvrir d’incroyables personnes, renforcer des amitiés déjà existantes, peut être même rencontrer l’amour… La prépa est une mine d’or sociale. A aucun moment il n’y aura de compétition entre élèves, vous vivrez la plus incroyable atmosphère d’entraide de votre scolarité.
Les professeurs n’ont aucunement le sadisme que les médias leur vouent. Ce sont simplement des gens brillants qui ont en plus un talent pour vous passionner et vous transcender. Ils ont seulement votre classe en cours, donc vous connaissent personnellement et vous suivent de près, ce sont aussi des liens précieux et riches.
Les cours seront très denses, mais vraiment passionnants. Vous allez suivre la formation de science la plus prestigieuse qui soit. Au bout de deux ans:
En physique, vous serez déjà en mesure de pouvoir réfléchir et expliquer ce qui vous entoure de manière précise et (à peu près) moderne.
En mathématiques, vous allez acquérir des bases solides et découvrirez un terrain de jeu infini, à travers le prisme de plusieurs domaines différents qui recèlent tous une beauté unique plus ou moins apparente.
Le secret de la réussite en prépa, c’est de trouver cette beauté et d’y porter un intérêt dévoué.
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Juliette (intègre l’école ENSTA Paris en 2024).
Passionnée par les sciences, et plus particulièrement par les mathématiques et la physique, j’ai hésité après le BAC entre une prépa MPSI et une double licence en mathématiques et physique. Finalement, j’ai choisi la prépa MPSI au lycée Malherbe, malgré quelques appréhensions : allais-je réussir à supporter la charge de travail ? L’ambiance serait-elle agréable ? Comment gérer ces deux années de sacrifices ? Et, surtout, ai-je fait le bon choix d’aller à Malherbe ?
Avec le recul, je peux dire que toutes ces questions ont trouvé des réponses positives. Oui, vous réussirez à faire face à la charge de travail, à condition d’être un minimum motivé. L’un des grands avantages de la prépa est l’écoute et le soutien des professeurs. À Malherbe, les enseignants de mathématiques et de physique n’ont que notre classe, ce qui permet un suivi personnalisé tout au long de l’année et un accompagnement en cas de difficulté.
Quant à l’ambiance, pas de souci à se faire : les élèves en prépa sont très sympathiques. Les classes sont suffisamment petites pour que l’on crée rapidement des liens, souvent plus facilement qu’à l’université. Certes, la prépa est exigeante, je ne peux pas le nier, mais c’est en se soutenant mutuellement, en travaillant ensemble le soir dans les salles de classe ou au CDI le midi, que nous créons de véritables amitiés. Pour ma part, je doute de pouvoir recréer des liens aussi forts que ceux tissés en prépa.
N’habitant pas à Caen, j’ai opté pour l’internat, un choix d’abord pratique pour mes parents, mais que je n’ai jamais regretté. Le soir, une question en mathématiques ? Il suffisait de toquer à la porte du voisin pour obtenir de l’aide. Les exercices de TD parfois difficiles étaient souvent résolus ensemble, et je garde un très bon souvenir de quelques soirées à discuter de tout sauf de la prépa, pour se changer les idées. Et si vous n’êtes pas interne, le principe reste le même : le soir, la plupart des élèves restent travailler ensemble, et en cas de besoin, un simple message à la classe suffit pour obtenir soutien et conseils.
Personnellement, j’ai fais trois ans de prépa, car je n’étais pas satisfaite de mes résultats à la fin de la deuxième année. J’avais décidé d’arrêter l’athlétisme, lors de la deuxième année, pour me consacrer entièrement aux concours. Ce fut une erreur : me priver de ces moments de décompression ne m’a pas aidé. Lors de ma troisième année, j’ai repris le sport, deux fois par semaine, et trouvé un nouvel équilibre. Ces trois années m’ont appris à mieux gérer mon travail : non pas travailler plus, mais travailler mieux.
La prépa vous apprend à apprendre. On pense parfois qu’on ne pourra jamais assimiler tout ce qui est demandé, et pourtant, on découvre en soi des capacités insoupçonnées, ce qui est très gratifiant. Même si la prépa est souvent perçue comme un sacrifice en vue d’intégrer une école d’ingénieur, je préfère la voir comme une opportunité d’avoir des cours scientifiques de très bonne qualité, tout en apprenant beaucoup sur soi-même.
À Malherbe, les professeurs sont aussi compétents que dans les grandes prépas parisiennes. La différence de classement tient souvent aux élèves eux-mêmes, qui sont peut-être plus performants ailleurs. Rester près de chez soi, pouvoir rentrer voir sa famille, est un atout non négligeable. Pour ma part, j’ai apprécié rentrer chaque week-end pour faire une pause et retrouver mes proches. L’ambiance à Malherbe est par ailleurs très agréable, ce qui est un vrai plus.
En résumé, pour moi, la prépa à Caen, a été synonyme de fierté, de très belles rencontres, de dépassement de soi et de découvertes enrichissantes. Si vous hésitez, n’hésitez plus : foncez !
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Noah (intègre l’école ENS Ulm en 2024).
Dès le lycée, je savais que j’aimais énormément les maths. J’avais choisi maths-physique-NSI en première puis maths-physique-maths expertes en terminale, puis je suis parti en prépa MPSI au lycée Malherbe dans le but de pouvoir continuer à apprendre des mathématiques de plus en plus approfondies, et je n’ai pas été déçu.
La prépa a la réputation d’être difficile à vivre, à cause d’une trop grande quantité de travail, mais ce n’est pas du tout ce que j’ai ressenti. Il y a bien sûr du travail, et beaucoup de temps en classe, mais ce qu’on y apprend est plus qu’intéressant, et tout ce temps passé en classe permet de développer une bonne ambiance – qui n’est pas compétitive contrairement à ce qu’on pourrait penser – et de créer des amitiés entre les élèves.
J’ai ensuite pu rentrer en deuxième année en MP*. Il y a en deuxième année plus de pression à cause des concours, ce qui motive fortement à bien travailler. Les cours vont plus vite, mais le niveau acquis en première année permet aisément de les suivre, leurs contenus sont aussi plus intéressants, et les professeurs sont excellents. Le niveau des cours en MP* est plus élevé mais cela permet de viser les meilleures écoles.
J’ai choisi, après cette deuxième année, de faire 5/2 (c’est-à-dire de redoubler la deuxième année pour repasser les concours), en refusant CentraleSupélec. En effet, dès le début de ma première année, je savais que je voulais continuer dans les maths et j’ai donc toujours voulu intégrer une École Normale Supérieure (ENS). De plus, j’aimais beaucoup la prépa ce qui m’a aidé dans mon choix. En 5/2, on travaille très tôt des sujets de concours – puisque l’on a déjà fait les cours – dans lesquels on apprend de nouvelles choses, ce qui nous prépare bien aux concours. Puisque je visais une ENS, je travaillais presque uniquement les sujets de la banque X-ENS.
J’ai pu, au terme de cette troisième année, être admis à l’école Polytechnique et surtout à l’ENS Ulm à Paris. Ne pas être allé dans une grande prépa parisienne ne m’a donc pas empêché d’avoir la meilleure école possible, puisque les professeurs nous entraînent au meilleur niveau.
J’ai adoré ces trois années en prépa, déjà pour tout ce que j’ai appris, surtout en maths et en physique, mais aussi du point de vue social, car le climat de la prépa de Malherbe est propice au rapprochement entre les élèves, ce qui m’a permis de créer de forts liens d’amitié. Vous l’aurez compris, je vous conseille fortement la prépa MPSI du lycée Malherbe.
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Aya (intègre l’école CentraleSupélec en 2024).
Ayant toujours aimé les sciences, et après avoir choisi les spécialités mathématiques, physique et mathématiques expertes en terminale, j’ai décidé d’intégrer la classe préparatoire MPSI/MP du lycée Malherbe, sans avoir une idée précise sur ce que je ferais plus tard, mais sachant que la classe préparatoire offre de nombreuses opportunités.
Quand j’ai commencé la prépa, je ne savais pas à quoi m’attendre exactement, surtout en pensant aux stéréotypes qui la décrivent comme deux années de travail acharné totalement coupées de la vie sociale. Au contraire, j’ai rapidement découvert que, malgré la charge de travail intense, il était possible de créer de nouveaux liens et amitiés très fortes et de trouver un équilibre entre les études et les moments de détente qui sont très importants pour garder son efficacité tout au long des années en prépa. De plus, nos professeurs nous aident en augmentant progressivement la charge du travail, les DS et les colles chaque semaine nous permettent de rythmer notre travail et l’ambiance dans la classe d’entraide et de soutien mutuel facilite notre adaptation au rythme nécessaire pour réussir. À l’issue de la première année, j’ai pu intégrer la classe de MP*, qui permet de préparer les concours les plus sélectifs. C’est pour cette raison que le début de la deuxième année était un nouveau saut différent de celui entre le lycée et la première année. À l’issue des résultats à la fin de cette deuxième année, j’ai décidé de faire une troisième année pour essayer d’avoir de meilleures écoles, un choix que je ne regretterai jamais, car il m’a permis d’intégrer CentraleSupélec, tout en m’offrant une année durant laquelle j’ai pu consolider mes connaissances et mes capacités de travail et d’organisation. En effet, un travail régulier et équilibré entre les différentes matières est une des clés indispensables pour réussir les concours.
Malgré les difficultés de travail que j’ai pu rencontrer, les moments passés à chercher des exercices en groupe étaient une source de motivation, ainsi que les simulations d’oraux de concours entre amis. Enfin, les moments de pause et du repas le midi que j’ai partagés avec eux resteront toujours dans mes meilleurs souvenirs.
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Mathéo (intègre l’école Centrale Lyon en 2024).
Tout au long de ma scolarité, j’ai toujours été passionné par les sciences dites « dures » et, au fond de moi, j’ai toujours su que je voulais en faire mon métier. Suivant les conseils de mes professeurs de lycée et forts de leur retour d’expérience, j’ai décidé d’intégrer la classe préparatoire de Malherbe.
Au début de ma première année, j’éprouvais une grande anxiété, craignant que la prépa ne soit pas faite pour moi. Cependant, grâce au soutien de mes proches, j’ai décidé de m’accrocher, et j’ai rapidement compris que mes craintes étaient infondées. Bien que ces études soient exigeantes, elles m’ont permis de m’élever intellectuellement, et de me pousser à donner le meilleur de moi-même. Sans m’en rendre compte, je me suis habitué au rythme des cours, certes intense, mais surtout passionnant. J’ai vite adopté une méthode de travail qui me correspondait : j’ai mis en place un planning qui me permettait de travailler chaque matière sans en négliger aucune, tout en respectant mes heures de sommeil et mes moments de loisir. Cette organisation m’a permis de progresser régulièrement tout au long de l’année. De plus, je n’hésitais pas à revenir régulièrement sur d’anciens chapitres pour renforcer leur assimilation, car il est essentiel de bien connaître et comprendre le cours pour réussir les concours. Par ailleurs, l’ambiance de la classe, bien loin des clichés de compétition omniprésente, a permis la création de solides amitiés et instauré un cadre motivant et de bonne humeur pour suivre les cours et s’entraider.
Les efforts que j’ai fournis durant ma première année m’ont permis d’intégrer la classe de MP*. Malgré les difficultés rencontrées au cours de l’année, l’intérêt et la pédagogie des professeurs ont été une source de motivation et une excellente préparation pour les concours des grandes écoles d’ingénieurs. À la fin de ma deuxième année, après quelques hésitations et appréhensions, j’ai choisi de retenter ma chance aux concours. Cette année de 5/2 fut l’une des plus épanouissantes de ma scolarité. D’une part, parce qu’elle m’a permis de mieux comprendre les concepts étudiés en cours et de les approfondir, notamment grâce à l’entraide avec les autres 5/2 et le soutien de nos professeurs. D’autre part, parce qu’elle m’a offert l’opportunité de grandir et d’en apprendre davantage sur moi-même et sur ce que je souhaitais faire plus tard. Le travail que j’ai fourni pendant cette année supplémentaire a été récompensé aux concours où j’ai obtenu de meilleurs résultats que l’année précédente, ce qui m’a permis d’intégrer l’École Centrale de Lyon.
Au lycée Malherbe, nous avons la chance d’avoir des professeurs investis, qui sont là pour nous épauler et nous pousser à toujours donner le meilleur de nous-mêmes. De ces trois années, je ne garde que du positif et de bons souvenirs. Aujourd’hui, je ne peux que conseiller une prépa, car ces efforts en valent la peine.
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Suzanne (intègre l’école ISAE Supaéro en 2024).
En terminale, j’ai suivi les spécialités maths, physique et maths expertes. Mon goût pour les sciences m’a ensuite amené en prépa MPSI. J’ai choisi la prépa Malherbe pour rester proche de ma famille et de mes amis. Je ne regrette pas ce choix car je pouvais m’aérer l’esprit en rentrant chez moi tous les week-ends.
L’internat est appréciable pour le gain de temps de transport et donc de sommeil. De plus, côtoyer aussi souvent ses camarades permet de créer de solides amitiés, de s’entraider et de rester motivé, ce qui est très important lors des baisses de moral. Un travail soutenu et régulier m’a permis de passer en MP*, où le rythme de travail s’accélère encore. Même si la pression est forte, surtout à l’approche des concours, l’ambiance de classe reste très agréable, et si elle s’avère parfois compétitive, elle n’est que positive car elle nous pousse à donner le meilleur de nous-même. Par ailleurs, j’ai adoré de nombreux cours de maths et de physique, car certaines notions sont vraiment passionnantes.
Si je pouvais donner un conseil, ce serait de garder un équilibre entre le travail, le sommeil et le sport. En effet, le sommeil est primordial car il faut être en forme pour travailler efficacement, tandis que le sport permet de se vider la tête. Enfin, bien que la prépa reste dure et laborieuse, que certains moments soient parfois difficiles, il faut tenir bon, car cela en vaut vraiment la peine. À la rentrée, j’intégrerai l’ISAE Supaéro, à l’issue de ces deux années de prépa.
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Justin (intègre l’école ISAE Supaéro en 2024).
C’est par mes grands frères que j’ai découvert la classe préparatoire, alors que je me destinais davantage à des études de médecine. J’avais donc abandonné les mathématiques pour la terminale et suivi les spécialités physique-chimie et SVT, avec les options mathématiques complémentaires et expertes (étant dans un petit lycée, j’avais accès aux cours). Ce choix n’est pas celui que je conseille pour faire une prépa scientifique, non pas pour le niveau car le programme du lycée est balayé en une petite semaine de prépa (et un élève studieux réussiras quoi qu’il arrive), mais plutôt pour Parcoursup, où je n’ai été accepté que tard à Malherbe à l’internat. Je nourrissais tout de même un petit attrait pour les sciences, sans en être passioné, mais les véritables raisons de ma venue en prépa étaient surtout le défi humain et intellectuel, mais aussi parce qu’il s’agit de la formation post-bac la plus ambitieuse et qui ouvre le plus de portes (ne sachant plus trop ce que je voulais faire, cela était essentiel pour moi).
N’ayant jamais eu à travailler pendant le lycée, je m’inquiétais tout de même lors de la rentrée de ma capacité à m’y mettre à un rythme tel que celui de la prépa, ainsi que de perdre ce qui m’animait le plus : le sport. Ces inquiétudes ont très vite été dissipées dès mon arrivée : la charge de travail, certes conséquente, ne s’est accumulée que petit à petit, et ma présence à l’internat m’a grandement aidé à tenir le rythme, puisque j’avais des difficultés à travailler chez moi. Le sport, quant à lui, a il est vrai était diminué (arrêt des compétitions le week-end et des entraînements en club). Seulement, le grand gymnase et 3 terrains de foot et basket m’ont permis de m’évader pendant mes séances et de conserver une forme physique convenable.
Ce qui fait de la prépa une expérience aussi bénéfique est qu’elle m’a aussi permis de faire d’excellentes rencontres :
-amicales : entre les internes, la classe et le foot, les journées étaient toujours pleines de rires et d’entraide, et les sorties entre amis dans notre belle ville caennaise étaient toujours savourées
-sportives : j’ai eu la chance de faire la connaissance de formidables coéquipiers dont certains d’un niveau remarquable, en foot, tennis et surtout en badminton.
-pédagogiques : le gros point fort de la prépa est selon moi l’encadrement des professeurs. En plus d’avoir des compétences exceptionnelles qui n’ont rien à envier à celles des professeurs parisiens, le fait qu’ils n’aient chacun qu’une seule classe permet, à l’instar d’un coach dans une équipe, non seulement de motiver les élèves, mais aussi aux étudiants de pouvoir rire avec eux (ou rire d’eux quelquefois), car vous serez avec vos enseignants scientifiques chaque jour ou presque de la semaine. S’ils peuvent parfois être exigeants, ce sera toujours pour le bien des élèves, mais le tout en restant surtout très loin des stéréotypes tyranniques qu’on peut leur attribuer dans des articles bidons.
En clair, la classe préparatoire est un véritable tremplin pour votre futur : s’il est évident qu’intégrer les écoles les plus prestigieuses vous offrira des avantages certains, le simple fait d’être sérieux vous assurera une carrière très confortable. Il me semble important de noter que le talent n’existe que peu voire pas : l’essentiel se trouve dans la régularité du travail et l’investissement personnel. Néanmoins, pour conserver cette régularité durant deux ou trois ans, il faut au moins être attiré par les sciences ou par le challenge, l’idéal étant d’allier les deux. Par ailleurs, le challenge n’est qu’individuel et mental : les concours sont une arène de huit mille participants, donc tout le monde comprend qu’il est ridicule d’être individualiste, et que le meilleur moyen de progresser est l’entraide : je n’aurai jamais atteint mon niveau sans l’aide des autres, et pendant ma 5/2 (3ème année), j’ai pu transmettre aux 3/2 (2ème année) l’aide que j’avais pu recevoir, et que je continuais d’avoir au quotidien aux côtés des meilleurs.
Si vous aimez les sciences et vous dépasser, il n’y a aucune raison de ne pas choisir cette formation, certes exigeantes, mais les fruits que vous en récolterez seront largement à la hauteur des efforts fournis.
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Amélie (intègre l’école SupOptique en 2024).
Aimant beaucoup les mathématiques et la physique au lycée, j’ai choisi de me diriger vers une MPSI, car les classes prépa ouvrent bien plus de portes que la fac, qui a ensuite conduit à deux années en MP*.
Dès la rentrée, le rythme est assez soutenu, mais supportable, et accélère progressivement, laissant le temps de s’adapter et s’organiser, pour atteindre une cadence qui permet de découvrir énormément de choses en deux ans. Malgré la difficulté des cours, le fait d’être dans des classes rend possible le fait de poser beaucoup de questions aux enseignants qui n’hésitent pas à réexpliquer plusieurs fois un même point qui serait incompris. Les professeurs sont brillants, à l’écoute, et bienveillants, donc à l’opposé de ce que l’on entend parfois.
Contrairement à ce que l’on peut aussi croire, la compétition entre élèves n’existe pas en prépa. J’y ai trouvé des amis formidables, partageant mes goûts et pas uniquement ceux concernant les sciences. Cela permet de décompresser lors de périodes de stress ou de fatigue (l’hiver est en général moins facile, il faut le reconnaître), et ainsi personne n’a peur de poser une question, il y a toujours un ami près à répondre pour aider. On a pu beaucoup rigoler en mangeant, aux pauses ou même parfois dans les salles libres dont nous disposons pour travailler les oraux en groupe. De plus, il est faux de penser que l’on met sa vie totalement entre parenthèses. Certes, préparer des concours demande des sacrifices si l’on vise les meilleures écoles, mais il est très important de continuer à faire du sport toutes les semaines, voir le soleil et bien dormir pour rester en forme.
Enfin, n’étant pas satisfaite de mes résultats la première fois que j’ai passé les concours, j’ai décidé de faire 5/2, et cette troisième année est très différente de la deuxième. Bien plus intéressante, elle permet d’approfondir tous les chapitres vus les deux années précédentes dans toutes les matières, de prendre du recul par rapport à ceux-ci et de les apprécier encore plus. Préparer les concours une année supplémentaire m’a permis d’obtenir une école qui m’intéresse beaucoup puisqu’elle va me permettre de continuer la physique, que j’ai appris à adorer en prépa.
Ainsi, n’ayez pas peur de vous lancer dans cette aventure que personne ne regrette !
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Raphaël (intègre l’école CentraleSupélec en 2024).
J’ai eu beaucoup de mal à travailler au lycée : j’aimais les sciences par curiosité, mais je n’arrivais pas à trouver la motivation pour avoir de très bonnes notes. J’ai quand même voulu faire une MPSI, sachant que ça allait être difficile de tenir le rythme, car je ne me sentais pas assez mature pour aller à l’université. De plus, je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard, et je me suis dit que la prépa n’allait pas me fermer de portes. J’ai ainsi rejoint la MPSI de Malherbe, sur le tard, n’y ayant été admis que la première semaine de septembre, après la rentrée.
Les débuts ont été difficiles : je n’avais pas de logement le premier mois, et j’ai dû être hébergé chez un membre de ma famille, à 45 minutes en bus de Malherbe. Heureusement, les professeurs m’ont accompagné tout au long de cette période, et c’est grâce à eux que j’ai pu obtenir une chambre à l’internat de Malherbe. De plus, ils m’ont aidé à rattraper les cours que j’avais raté au début de l’année et m’ont motivé à travailler, en étant à la fois compréhensifs et exigeants. L’accompagnement des professeurs est une vraie force de la prépa, car ceux-ci n’ont qu’une classe et peuvent donc se concentrer pleinement sur celle-ci. Ils sont donc très proches des élèves, toujours de bon conseil, et peuvent même jouer le rôle de coach de vie ou d’oreille attentive à qui parler quand ça ne va pas.
Au cours de la première année, on apprend à suivre le rythme de la prépa. C’est difficile pour tout le monde au début, et trouver sa cadence peut mettre plus ou moins de temps selon chacun. Dans tous les cas, c’est lors de cette première année que l’on se fait ses premiers potes de prépa, et qu’il se forme dans la classe un vrai esprit de groupe, bien loin de toute compétition. Je pense que cet environnement sain est une vraie richesse de la prépa à Malherbe, que l’on ne retrouve pas forcément partout ailleurs. La prépa forge des liens forts, car s’est en s’entraidant et en passant des moments à décompresser entre amis que l’on progresse et s’épanouit. A ce propos, il est tout à fait possible de faire du sport ou même de sortir découvrir les richesses de la vie étudiante de Caen de temps en temps en prépa, l’important est juste de trouver son rythme et d’avoir un bon équilibre. Il n’y a donc pas qu’une seule manière de vivre en étant en prépa, et le but n’est pas de travailler tout le temps : tout cela dépend de chacun.
Je suis ensuite allé en MP, étant dans le milieu de tableau de la classe à la fin de la première année. Le passage entre la MPSI et la MP se fait tranquillement, même si la pression des concours à la fin de l’année se fait ressentir. C’est au cours de cette année que j’ai vraiment progressé, ayant enfin trouvé mon rythme de travail. Les professeurs sont également toujours aussi proches de leurs élèves, et m’ont même accompagné dans mon idée farfelue d’étudier la résistance des constructions en chocolat pour mon TIPE, une épreuve de concours pour laquelle il faut préparer un exposé que l’on présente à l’oral. J’étais très content des résultats que j’ai obtenus à la fin de cette deuxième année, mais je ne me sentais pas prêt à intégrer une école d’ingénieur. J’ai donc décidé de suivre une troisième année de prépa, une 5/2, en MP*. En MP*, tout va plus vite, mais la transition avec la MP s’est effectuée en douceur. Je pense que c’est une vraie chance de pouvoir suivre ce parcours très progressif, qui m’a permis de m’améliorer à mon rythme. Au cours de cette année, j’ai continué à progresser, et je me suis conforté dans l’idéeque je voulais continuer à faire de la physique après la prépa.
Je suis finalement très heureux d’avoir choisi de faire une prépa à Malherbe, malgré mes appréhensions. Le cadre, l’internat, les professeurs et l’esprit de groupe sont des qualités qu’on ne retrouve pas forcément dans les autres prépas, et c’est une chance de toutes les avoir à Malherbe. Même si vous avez des difficultés, que vous craignez de faire une prépa, il faut garder à l’esprit que l’on peut suivre un parcours très progressif à Malherbe, et que la prépa est un marathon, pas un sprint.
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Hugo (intègre l’école CentraleSupélec en 2023).
Lycéen aimant les sciences, j’ai cherché à poursuivre mes connaissances dans ce domaine et ainsi parvenir à intégrer une grande école d’ingénieur. C’est ainsi que j’ai pris la voie des classes préparatoires qui m’a paru évidente. Pourquoi choisir un tel cursus ? Grâce aux classes préparatoires, nous avons accès à un cadre de travail qui est encadré et rigoureux mais aussi accompagné que ce soit par les professeurs dévoués et dynamiques ou les camarades de classe. De plus, on découvre en détail les sciences en approfondissant énormément toutes les bases des mathématiques et de la physique qui sont nécessaires au métier de chercheur ou d’ingénieur, mais aussi pour comprendre le monde qui nous entoure. L’étude des langues permet d’enrichir son niveau notamment en anglais.
Durant ma première année en MPSI, j’ai débuté rapidement sur un rythme régulier de mon travail, mais j’ai vite réalisé que je manquais d’efficacité. Grâce à un travail motivé et régulier, j’ai pu changer mes méthodes afin de l’optimiser et le rendre efficace. Bien entendu, ce n’est pas une période facile, car il faut organiser sa vie autour de son travail durant ces deux années, tout en s’accordant des instants privilégiés, comme le sport, qui permettent de garder toute sa motivation.
Il est difficile de réaliser l’ampleur des études avant de les vivre, en revanche, une fois dans le rythme, je me suis rendu compte que je n’y pensais plus et que j’appréciais ce rythme de vie. La classe prépa est comme une grande famille et cela a continué en deuxième année, ce qui fut moteur pour le groupe qui s’est ainsi tiré vers le haut. En effet, le passage en seconde année en MP* est difficile notamment en raison du rythme qui accélère une fois encore. Malgré cela, je me suis de nouveau habitué et j’ai redoublé d’efforts afin de pouvoir suivre les cours. J’ai même pu conjuguer mon travail en prépa avec ma passion pour le skateboard en consacrant mon TIPE à l’étude de la figure du ollie. L’année est cruciale, car elle s’achève par les concours. L’appréhension des concours est forte et pourtant, durant ces derniers, j’ai réalisé l’ampleur du travail effectué et la bonne préparation que j’ai pu avoir. J’étais tellement habitué à faire des DS ou des oraux que j’ai simplement continué sur ma lancée le jour J. J’ai eu la chance d’intégrer mon vœu numéro un à la fin des concours suite à deux ans de prépa et cela m’a fait encore plus réaliser que le travail fourni en valait la peine.
La classe préparatoire est un vrai marathon et je vous conseille de bien avoir cette idée en tête avant de le démarrer. La difficulté réside dans le maintien d’un travail sur une longue durée, cependant la récompense à la fin est formidable. Il y a de la place pour tous les élèves en écoles d’ingénieurs et toutes ces écoles vous offrent un accès à des études que peu de personnes ont la chance de faire. Ainsi, même pour un élève qui ne vise pas les meilleurs écoles, je ne peux que l’encourager à tenter sa chance au concours et obtenir le mieux qu’il puisse.
Au final, je garde un excellent souvenir de la classe préparatoire du lycée Malherbe et de ce que j’y ai vécu. Je souhaite à chaque étudiant(-e) d’avoir autant de réussite et de plaisir dans ses études.
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Vincent (intègre l’école ENSTA Paris en 2023).
Après avoir choisi les spécialités Maths-Physique-SVT en première puis Maths-Physique-Maths expertes en terminale, et ayant toujours eu un attrait pour ces matières, j’ai choisi la prépa MPSI/MP du lycée Malherbe en 2021. Je ne savais alors pas ce que je ferais après (école d’ingénieur, L3…), la classe préparatoire apportant un large éventail d’opportunités à saisir.
La prépa me faisait peur au début, ayant en tête les clichés du travail pur sans jamais voir la lumière du soleil. Cependant, la première année a commencé en douceur, nos professeurs prenant le temps de nous expliquer le fonctionnement du travail (deux colles et un DS par semaine, savoir être régulier et organisé…). A la fin de la première année, j’ai pu intégrer la classe de MP* que j’appréhendais, me disant que le niveau serait trop élevé pour moi et que je craquerais. Malgré des difficultés, l’année s’est bien déroulée, la fatigue étant compensée par l’intérêt que je portais aux notions enseignées. Après une année intense, j’ai passé les concours où j’ai eu la chance de ne pas être dépassé par le stress, aux écrits puis aux oraux.
La prépa est une période de la vie riche en expériences humaines, que ce soit par les amitiés fortes qu’on y crée, l’ambiance de classe très chaleureuse – et non compétitive comme on pourrait le lire – ou par l’implication des professeurs. Ce sont des années difficiles en terme de gestion du travail et de la fatigue mais qui se laissent appréhender si tant est qu’on soit intéressé par des mathématiques et de la physique plus poussées.
Enfin, les deux années passées en prépa à Malherbe ont su me donner la possibilité de me dépasser, d’acquérir le goût de l’effort et d’apprendre énormément de choses intéressantes, ce qui fait que je me souviendrai longtemps de cette période dont je ne regrette rien.
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Thibault (intègre l’école CentraleSupélec en 2023).
Ayant toujours été intéressé par les matières scientifiques, c’est assez naturellement que j’ai choisi de m’orienter vers une prépa MPSI/MP qui ouvre les portes des écoles d’ingénieurs les plus prestigieuses. Au lycée, j’ai donc opté pour les spécialités Maths, Physique avec Maths expertes afin de faciliter au mieux l’intégration en MP.
J’ai beaucoup apprécié mon expérience en classe préparatoire, on y découvre des matières passionnantes avec une stimulation intellectuelle que l’on trouve seulement en prépa (du moins je crois:) ). J’ai effectué ma rentrée en découvrant ce nouvel environnement caennais (étant d’origine rennaise), que j’ai tout de suite trouvé agréable de par la diversité des filières présentes au sein du lycée et la bonne ambiance qui régnait dans la classe, très loin des clichés que l’on peut avoir sur la prépa.
En première année, on s’habitue petit à petit à la cadence de la prépa en trouvant son rythme et sa manière de s’organiser et en diversifiant au maximum les matières à étudier, le type d’exercice ou les révisions (en évitant par exemple de consacrer tout son temps de travail à ne faire que des exercices de maths). Il ne faut pas non plus négliger l’importance des matières littéraires pour les concours, elles ont un coefficient très élevé par rapport au nombre d’heures de cours consacrées. La MPSI se passe bien, on se fait assez rapidement des amis, ce qui permet de s’aérer l’esprit lors des pauses et de penser à autre chose ou partager les points de vues sur certains problèmes. Je suis entré ensuite en MP* où le rythme s’accélère encore. Cette deuxième année a été plus dure que la première, mais le résultat final en vaut la peine.
Au final, bien que ces deux années aient été dures en terme de travail par rapport à d’autres études, je ne les regrette pas et serai sûrement nostalgique en repensant aux repas du soir, aux moments passés à réfléchir en groupe aux exercices de TD ou aux matchs du jeudi soir. De plus, si on aime les sciences, on ne peut qu’apprécier l’enseignement proposé et le travail personnel dans ces matières qui stimulent notre esprit.
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Virgil (intègre l’école CentraleSupélec en 2023).
J’ai toujours eu un attrait pour les maths qui s’est par la suite généralisé à la physique. C’est pour cette raison qu’après une terminale S au lycée Malherbe, j’ai souhaité y poursuivre une classe préparatoire MPSI/MP au vu des très bons résultats enregistrés par l’établissement au cours des années précédentes.
Si j’appréhendais la rentrée comme un « saut dans l’inconnu », le choc de la première année ne fut pas aussi rude que ce à quoi je m’attendais. L’augmentation du rythme de travail s’est faite graduellement, de même que la dose de travail personnelle journalière demandée. Si la prépa requiert effectivement une quantité de travail conséquente (entre 3 et 5 heures en plus de la journée de cours en moyenne), elle ne doit pas empêcher la conservation de certains loisirs ; s’aérer, faire du sport ou n’importe quel autre loisir a été crucial pour maintenir mon équilibre. Le tout a été de doser efficacement ; la classe préparatoire est un marathon, pas un sprint, il faut tenir sur la durée.
Le sommeil est essentiel ; comme beaucoup, j’ai fait l’erreur de progressivement retarder l’heure du coucher pour travailler davantage. Si cette méthode marche pour certains, elle a contribué à me fatiguer et par conséquent à m’empêcher d’être suffisamment concentré en cours. Ces derniers étant extrêmement denses, l’inattention n’y est pas permise. J’ai donc dû changer de rythme pour gagner en efficacité et préserver ma santé.
Au lycée Malherbe, j’ai trouvé un cadre chaleureux ; les professeurs sont dévoués, investis et exigeants. Pour autant, le travail est toujours valorisé, quel qu’en soit l’issue. Si l’on est poussé par les enseignants, l’ambiance de classe agit aussi comme un catalyseur. Pas de compétition morbide, bien au contraire ; la classe oeuvre de concert, se soutient, s’encourage. L’ambiance est agréable, les moments de rire nombreux. Ce sont le travail et cet environnement propice qui m’ont permis de rejoindre la MP* en deuxième année, puis d’y faire ma 5/2 (3ème année).
A l’issue des concours en deuxième année, j’ai choisi de rester en MP* pour essayer d’avoir une meilleure école en troisième année. Ce choix de rester est mon meilleur argument pour convaincre que la prépa est loin d’être aussi terrible que ce que l’on peut parfois entendre. C’est d’ailleurs en troisième année que je me suis le plus épanoui et que j’ai pu prendre le plus de recul sur les notions, ce qui m’a permis d’intégrer CentraleSupélec. Mon expérience en prépa fut mouvementée ; j’ai pu recevoir de mauvaises notes au début, avoir envie d’arrêter par moments, mais la solidarité au sein de la classe empêche tout découragement. Aujourd’hui, je ne doute pas une seule seconde d’avoir eu raison de consacrer trois ans presqu’exclusivement aux études au lycée Malherbe.
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Antoine (intègre l’école Polytechnique en 2023).
Ayant toujours aimé les mathématiques et la physique, je souhaitais m’orienter vers une CPGE MPSI/MP après la terminale. J’ai choisi celle du lycée Malherbe afin de rester près de chez moi, décision qui semble avoir été la bonne. Cela m’a permis de libérer du temps pour faire du sport, ce qui m’est à mon avis indispensable pour tenir dans la durée.
Mon objectif en rentrant en prépa était d’intégrer Supaéro, mais je ne savais pas quel niveau je pourrais atteindre et j’avais peur de la marche entre le lycée et la prépa.
En MPSI, la quantité de travail demandée s’accentue progressivement durant les premiers mois, ce qui permet de se mettre dans un rythme de travail efficace. L’important est de toujours rester motivé et régulier dans le travail, et de se rappeler que l’on ne travaille pas pour les notes (qui sont bien moins bonnes qu’au lycée au début), mais pour se préparer aux concours. Nous avons un DS et 2 ou 3 colles par semaine (maths, physique ou anglais et ocasionnellement français), ce qui permet de préparer efficacement les concours (et nous force à toujours être à jour dans le travail).
J’ai pu intégrer la classe de MP* en 2ème année, où le rythme de travail est plus soutenu, mais ce n’est pas insurmontable. Au contraire, cela nous pousse à travailler plus, et le reste de la classe, notamment les 5/2, nous tire vers le haut.
Je m’étais inscrit au concours de l’X sans réellement y croire, en me disant que cela me ferait une bonne expérience et un entraînement pour les autres écrits qui arrivaient après. Au final, même en croyant avoir raté certaines épreuves, j’ai été admissible, et finalement admis à Polytechnique. En plus d’apprendre beaucoup en maths et en physique, la prépa m’a appris à m’organiser, à travailler beaucoup, mais également à mieux gérer mon stress et à me faire confiance.
La préparation aux concours que j’ai reçue au lycée Malherbe durant ces deux années était excellente, avec des professeurs très investis et toujours à l’écoute. Le fait que ce ce ne soit pas une grande prépa parisienne n’empêche pas l’accès aux meilleures écoles. Je garde un très bon souvenir de ces deux années, et je souhaite à tous les futurs étudiants une expérience similaire à la mienne.
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Sixtine (intègre l’école Ponts ParisTech en 2022).
Mon parcours n’a rien d’original, une terminale S puis une classe prépa MPSI/MP* avec une 5/2. Un des plus gros enjeux que j’ai rencontré durant mes trois années de prépa a été de trouver un équilibre dans la gestion de mon temps entre le travail, les loisirs et le sommeil.
J’ai ressenti un peu d’appréhension au début de chaque année en imaginant la montagne de travail qui allait nous tomber dessus mais j’ai appris à me laisser porter par le rythme soutenu. Cela n’a pas toujours été facile, mais nos enseignants ont toujours été présents pour nous aider en cas de difficultés. Avec les aléas de la prépa et selon notre fatigue, j’ai appris à adapter mes méthodes de travail selon le moment en changeant d’environnement (chez moi, au cdi, en salle 32 ou à la bibliothèque), en variant les types d’exercices (TD, apprendre le cours, matières littéraires) et en travaillant seule ou à plusieurs.
Afin d’optimiser son temps, la prépa nous apprend à être toujours plus efficace pendant les temps de travail et à déconnecter (le plus possible) pendant les moments de loisirs, qui sont alors nécessaires pour ne pas saturer. C’est pourquoi il est nécessaire de garder certaines activités extra-scolaires ou de se prévoir des moments de détente et de loisir dans sa semaine, que ce soit des soirées jeux de sociétés entre amis, un épisode de série par ci par là ou des moments de qualité avec ses proches.
Finalement la meilleure “stratégie” pour réussir sa prépa est de trouver un équilibre entre le travail, le sommeil et le loisir. Le rythme doit rester le plus régulier possible et il ne faut jamais sacrifier du sommeil pour travailler sous peine de ne pas être efficace (l’EDT est construit exprès pour dégager un maximum de temps de travail personnel). Cet équilibre est propre à chacun et se peaufine avec le temps, donc le plus tôt on commence à mettre cela en place, le mieux c’est.
Pour finir, la prépa m’a été très enrichissante, car c’est un nouveau point de vue sur le travail et les sciences qui nous est donné: on connaît le cours parce qu’on le comprend et qu’on l’a étudié sous toutes ses subtilités (ce n’est pas un bête par cœur). On devient efficace dans le travail et l’apprentissage et ce sont des qualités qui nous seront bénéfiques pour tout le reste de notre vie.
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Joris (intègre l’école CentraleSupélec en 2022).
Mon attrait pour les maths et la physique suite à une terminale S m’a poussé à choisir une classe préparatoire scientifique. Après de longues hésitations quant au choix de la prépa, j’ai opté pour la filière MPSI/MP de Malherbe plutôt que d’autres prépas réputées plus prestigieuses, et je n’ai jamais regretté cette décision.
En effet, le cadre offert par le lycée Malherbe m’a permis de m’acclimater progressivement à une charge de travail qui peut faire peur lorsqu’on sort du lycée mais qui, grâce à une équipe de professeurs motivés et dévoués pour leurs élèves, s’acquiert assez naturellement. De plus, l’ambiance des classes est très bonne, loin des clichés qu’on peut entendre, et permet de travailler en groupe afin de s’aider mutuellement et garder la motivation. Étant à l’internat, j’ai pu profiter de ce travail en équipe avec des camarades qui sont devenus de vrais amis.
Grâce à cet environnement bienveillant et des cours à la fois intéressants et plaisants, j’ai réussi à adopter assez vite des méthodes de travail efficaces qui m’ont permis d’intégrer la classe de MP* en deuxième année. J’ai poursuivi ma progression dans cette classe au niveau plus dense avec l’objectif de présenter des concours exigeants et j’ai finalement intégré l’école CentraleSupélec.
S’il est vrai que le travail à fournir limite le temps libre, j’ai cependant apprécié les activités sportives proposées par le lycée Malherbe permettant de s’aérer l’esprit et de passer du bon temps avec ses amis. Je suis très content de ces deux années durant lesquelles j’ai beaucoup appris en sciences et sur moi-même dans un cadre idéal. Je ne peux que recommander la filière MPSI/MP du lycée Malherbe aux élèves de terminale qui aiment les sciences.
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Octave (intègre l’école ISAE Supaéro en 2022).
Venant du lycée Rostand à Caen, j’ai opté pour la prépa MPSI/MP du lycée Malherbe en 2020. Aimant les mathématiques et la physique, ce choix me semblait logique, même si je n’avais pas d’idée précise de ce que constituait le métier d’ingénieur à l’époque. J’ai préféré rester à Caen plutôt que partir dans des classes prépa plus cotées, et bien m’en a pris. J’ai en effet trouvé au lycée Malherbe un environnement chaleureux mais dynamique, où tout est mis en œuvre afin de garantir notre réussite et notre épanouissement personnel.
Si la première année en MPSI s’est avérée mouvementée, la charge de travail tranchant nettement avec celle exigée au lycée, elle m’a permis de m’intégrer au sein d’une famille soudée, avec des professeurs à l’écoute et des camarades toujours prêts à aider et à s’amuser. Mon investissement au cours de cette année m’a permis de rejoindre la classe de MP* en seconde année, bien que je ne m’imaginais pas en avoir les capacités. Le travail est la seule clé pour réussir en prépa, et cet adage se vérifia encore plus en MP*. De plus, les professeurs ont tout mis en œuvre pour nous permettre d’atteindre nos objectifs, et j’ai donc pu prétendre aux meilleures écoles de France.
C’est ainsi qu’après de longs efforts, j’ai été admis à l’ISAE-SupAero, à Toulouse. Plus que l’élargissement de nos connaissances scientifiques, je retiens davantage de mes deux années au lycée Malherbe l’ambiance de travail dans laquelle j’ai évolué. Les salles 154 et 32 sont peu à peu devenues nos secondes maisons, et je ne compte plus les après-midis passés avec mes camarades devenus amis à travailler dans la bonne humeur. La compétition qui pouvait régner entre nous n’était que positive, chacun voulant repousser ses limites, et je ressors grandi de cette merveilleuse expérience.
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Grégoire (intègre l’école CentraleSupélec en 2022).
Après une terminale S spécialité Mathématiques, je me suis naturellement tourné vers une classe prépa, et mon appétence pour les maths et la physique m’ont conduit à rejoindre la filière MPSI/MP.
Le passage du lycée à la prépa nécessite une adaptation indispensable. La charge de travail, progressive durant les premières semaines, va ensuite atteindre son rythme de croisière qu’il faudra maintenir durant 2 ans. Si cela peut effrayer de prime abord, l’ambiance en classe préparatoire au lycée Malherbe permet une transition efficace à ce nouveau style de vie, grâce à des professeurs à l’écoute et une bienveillance entre élèves.
A l’issue de ma première année, je suis passé en classe de MP, durant laquelle j’ai pu profiter d’une tête de classe entraînante, permettant une émulation par l’esprit de compétition tout en gardant bienveillance et camaraderie. A cela s’ajoute le travail remarquable des professeurs qui savent susciter en chacun l’envie de donner le meilleur de lui-même. J’ai décroché Centrale Marseille à la fin de cette année, mais sentant que je n’avais pas exploité mon plein potentiel et voulant éviter tout regret, j’ai décidé de faire une 5/2, d’autant plus que mes professeurs m’ont accordé leur confiance en me permettant de redoubler en classe de MP* afin de viser les écoles les plus sélectives. Durant cette année de 5/2, j’ai pu me confronter à un niveau plus élevé, propre aux concours visés, et la compétition saine entre élèves couplée à la qualité de l’enseignement des professeurs m’auront permis de rester motivé et focalisé sur mon objectif, que j’ai finalement atteint en décrochant CentraleSupélec.
Si certains stéréotypes de la classe prépa sont vrais (accepter de mettre sa vie sociale et ses loisirs entre parenthèses pour se consacrer au travail par exemple), le style de vie imposé permet de devenir extrêmement efficace dans son travail, de mieux se connaître face à l’adversité et de développer une capacité de raisonnement aiguë. Un autre atout de la prépa est le changement de sa philosophie de travail : plutôt que de travailler la veille d’un DS/partiel, un travail de fond continu est requis pour préparer les concours. J’ajouterai finalement mon expérience comme interne au lycée Malherbe, qui m’aura permis de nouer des amitiés solides, mais aussi de pouvoir travailler en groupe le soir lorsque la motivation venait à manquer.
S’il est légitime d’hésiter entre le lycée Malherbe et une prépa considérée plus prestigieuse, il faut bien avoir en tête qu’en définitive le facteur le plus déterminant est l’investissement de l’élève, car la qualité de l’enseignement dispensé par les professeurs permet, comme l’attestent les résultats des années passées, de décrocher les écoles d’ingénieurs et de recherche les plus prestigieuses. A cela s’ajoute le facteur humain : loin des clichés de la classe prépa, le lycée Malherbe propose un cadre épanouissant, des classes soudées dans lesquelles règne une compétition saine, et des professeurs dévoués qui épaulent chaque élève.
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Maxime (intègre l’école Ponts ParisTech en 2022).
A la fin de ma terminale S, mon grand intérêt pour les sciences m’a guidé vers une prépa MPSI, l’enseignement y étant approfondi et soutenu. J’avais l’appréhension du niveau général attendu en première année de CPGE, mais j’ai été plongé dans le rythme dès les premiers jours, avec l’aide et l’accompagnement de professeurs motivés et motivants.
Mon investissement durant cette première année m’a permis d’intégrer la classe de MP* en deuxième année, préparant aux concours des plus grandes écoles de recherche et d’ingénieurs de France. Plus dense et faisant régner une forte pression positive sur soi-même, cette deuxième année m’a très bien préparé aux écrits, puis aux oraux, des concours, à l’issue desquels j’ai été admis à l’école Ponts ParisTech (anciennement Ponts et Chaussées).
Plus qu’un panel conséquent de connaissances en mathématiques et en physique-chimie, la filière MPSI-MP nous apprend à organiser notre travail et à le rendre efficace et plaisant. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire en écoutant les stéréotypes des classes prépas, les étudiants sont extrêmement soudés et s’aident les uns les autres, en particulier dans les moments plus difficiles de l’année durant lesquels la motivation peut être dure à trouver. En effet, soyons honnêtes, les classes préparatoires forment une filière exigeante, et le travail est absolument nécessaire à la réussite. Pour ma part, j’ai choisi de rester proche de ma famille pour bénéficier de leur soutien en passant mes deux années de prépa au lycée Malherbe à Caen, où les professeurs nous ont offert une grande qualité d’enseignement.
Si vous aimez les sciences et cherchez une filière post bac qui vous permette de comprendre les théories qui régissent l’univers et les fondements mathématiques qui expliquent vos résultats de lycée, je vous invite fortement à choisir la classe prépa MPSI au lycée Malherbe à Caen. Je suis amplement satisfait de ce choix : l’expérience et la motivation des professeurs, ainsi que l’ambiance conviviale régnant au sein de la classe, m’ont permis de m’épanouir durant ces deux années intellectuellement stimulantes.
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Nicolas (intègre l’école Centrale Lyon en 2022).
Au lycée, j’étais passionné par les mathématiques et la physique. Après avoir obtenu mon bac S avec mention très bien et voulant continuer à étudier les sciences de manière généraliste, j’ai donc choisi une classe prépa MPSI au lycée Malherbe.
Le lycée Malherbe m’a permis d’avoir des conditions d’enseignement et d’encadrement privilégiées avec un suivi individualisé et aussi des activités variées en maths et en sciences physiques (TD, TP, travail en groupe). La prépa est une formation très exigeante avec un contrôle continu des connaissances. Le facteur le plus déterminant est l’investissement de l’étudiant en ayant une bonne organisation dans le travail. Le rythme est intense et la charge de travail est importante, mais avec des classes soudées, un esprit d’équipe et l’implication des professeurs, cela contribue à la réussite. Par ailleurs, pas de réussite sans vie équilibrée. Le sport est important et aide à conserver une vie normale pendant ces deux années.
Aussi, les exigences de la prépa m’ont incité à rester à proximité de ma famille pour profiter de leur soutien moral et logistique, cela a facilité mes conditions de travail. Mon investissement de première année avec un travail continu m’a permis de passer en MP*. Si j’ai pu intégrer une bonne école, c’est le fruit d’un travail régulier depuis le début de la MPSI et des moyens qui m’ont été donnés par les professeurs. En effet, les professeurs m’ont donné les armes et les bonnes recettes pour affronter les concours sélectifs.
Après le concours, j’avais le choix entre plusieurs écoles et ne sachant pas encore vers quel secteur m’orienter, j’ai opté pour une école qui forme des ingénieurs généralistes dotés d’un bagage scientifique et technique solide et qui investit pour proposer une formation et une recherche adaptées aux besoins des entreprises.
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Hugo (intègre l’école ENS Paris Saclay en 2021).
J’ai intégré la classe prépa MPSI de Malherbe en 2018 à l’issue d’un bac S obtenu avec mention bien. Ce choix résultait du plaisir que j’éprouvais à faire des maths. Après une année de MPSI plutôt réussie en mathématiques, j’intègre la classe de MP*. L’ambiance de classe est très plaisante, stimulante et pousse chacun à donner le meilleur de soi-même. L’importante cohésion entre camarades de classe nous a tous motivés, et pour ma part, cette ambiance générale a été décisive. Cela n’empêche pas le sentiment de compétition, qui a aussi été pour moi un facteur important de motivation.
Mon envie de faire des mathématiques poussées m’a rapidement convaincu que je souhaitais intégrer une ENS. Cela m’a conduit à faire 5/2 pour atteindre cet objectif. Cette nouvelle année m’a permis de combler certaines lacunes, approfondir de nombreuses notions, renforcer mon engouement pour les mathématiques, et cela, dans un cadre qui est resté très convivial, en particulier à l’approche des concours où une véritable solidarité s’est développée au sein de la classe.
Je ne regrette pas d’avoir choisi Malherbe, qui m’a donné les moyens d’intégrer l’ENS de Paris-Saclay. Cela m’a de plus permis de rester à Caen, dans ma famille, et ainsi sans doute facilité mes conditions de travail. Je vous encourage ainsi, si vous aimez les sciences, à venir en prépa MPSI à Malherbe, où la qualité de l’enseignement et l’implication des professeurs vous stimuleront intellectuellement et vous donneront les moyens d’intégrer une excellente école.
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Samuel (intègre l’école Ponts ParisTech en 2021).
Après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai intégré la classe préparatoire MPSI du lycée Malherbe. Je suis arrivé en prépa en connaissant seulement les stéréotypes liés à celle-ci, mais dès mon arrivée à Malherbe, mon avis a changé grâce à l’enseignement de grande qualité et la bienveillance de l’équipe enseignante.
Malgré mes doutes au milieu de la première année, les professeurs m’ont aidé à m’accrocher et à persévérer dans mes résultats. L’année suivante, j’ai passé mes premiers concours et la confiance que mes professeurs avaient en moi m’a conforté dans l’idée que je pouvais avoir une excellente école d’ingénieurs en redoublant ma deuxième année, suite à laquelle j’ai intégré la prestigieuse École Nationale des Ponts et Chaussées, une des meilleures écoles d’ingénieurs en France.
À titre personnel, j’ai vécu trois formidables années de prépa à Malherbe, non seulement grâce aux professeurs, mais aussi à l’ambiance générale de cette prépa qui ressemblait presque à une grande famille, sans compétition, mais avec énormément d’entraide.
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Sarah (intègre l’école CentraleSupélec en 2021).
Mon entrée en classe préparatoire s’est faite en septembre 2019.
Je n’ai pas toujours voulu faire prépa. J’étais hésitante sur mes capacités et sur ce que pouvait m’offrir réellement la CPGE. Ce sont finalement mes facilités dans les matières scientifiques, mon intérêt pour la discipline des mathématiques et la volonté de poursuivre un cursus assez général qui m’ont poussée à entrer en MPSI. Encore indécise au moment de Parcoursup, je n’ai mis que des prépas de ma ville (i.e. Malherbe et Victor Hugo). Je n’ai jamais regretté ce choix.
La première année en MPSI à Malherbe m’a appris à gérer un rythme intense, une charge de travail importante, compétences que j’ai pu consolider en deuxième année et qui me sont aujourd’hui utiles.
La deuxième année en classe étoilée m’a poussée à me surpasser à travers un enseignement rigoureux, dans une ambiance de travail sérieuse sans être oppressante. J’ai pu connaître des moments difficiles, de doute et de stress durant ces deux années, mais l’accompagnement des professeurs ainsi que les liens tissés avec mes camarades de prépa m’ont permis d’apprécier celles-ci. La prépa a en effet été aussi l’occasion de forger des amitiés solides qui sont toujours aussi importantes pour moi aujourd’hui. Les professeurs sont présents pour nous et très impliqués, n’hésitant pas à prendre plus de temps sur leurs horaires habituels pour nous aider personnellement. Cela s’est vu particulièrement pendant le confinement qui n’a pas été facile pour tous. Attentifs et compétents, ils nous accompagnent durant ces années pour nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes et d’accomplir nos ambitions.
Je me suis posé plusieurs fois la question s’agissant de mon choix d’avoir rejoint cette prépa plutôt qu’une autre. Avec du recul, je me suis rendu compte que l’ambiance stimulante sans être oppressante, la proximité avec ma famille et le fait de rester à Caen ont grandement participé à mon intégration de CentraleSupélec. Aujourd’hui épanouie dans mon école, fière de ce que j’ai accompli, je ne regrette absolument pas cette expérience et en garde d’excellents souvenirs.
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Augustin (intègre l’école ENS Paris Saclay en 2021).
J’avais déjà avant la prépa une appétence pour le travail. Mes professeurs de lycée m’ont vivement conseillé une prépa parisienne, mais j’ai choisi le lycée Malherbe et ne le regrette pas !
Les professeurs de MPSI, très engageants, ont su développer et entretenir ma curiosité, surtout vis-à-vis des mathématiques. Il y avait peu de pression vis-à-vis des concours pendant l’année : j’ai trouvé agréable de travailler uniquement dans l’optique d’améliorer sa compréhension des concepts. Je regretterai uniquement une tête de classe peu nombreuse, qui n’empêche toutefois pas de travailler les DM bonus pour aller plus loin.
La deuxième année en MP* a été bien plus axée sur les concours, malgré une méthode en mathématiques qui priorise le travail du cours au bachotage de sujets. Le suivi fourni par mes professeurs m’a permis de travailler sur les points qui me faisaient défaut (oral et rédaction) ainsi que de préparer efficacement le concours X-ENS.
J’ai particulièrement apprécié la proximité avec les 5/2, qui a été une grande source de motivation, ainsi que l’immense recueil d’exercices rédigé par les générations précédentes.
Quant à l’internat, il m’a permis de travailler et de courir sur piste sans interruption, mais surtout d’entretenir des amitiés fortes nécessaires pour surmonter les baisses de moral.
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Jacques (intègre l’école Ponts ParisTech en 2021).
Je suis arrivé en première année au lycée Malherbe à l’automne 2018, j’ai alors découvert l’environnement d’une prépa telle que Malherbe. Je m’attendais à retrouver un esprit de compétition oppressant , au contraire, je n’ai trouvé que des gens volontaires pour l’entraide avec un esprit de cohésion. J’ai aussi découvert la rigueur et l’autonomie dans le travail que requiert ce cursus. Je suis ensuite passé en MP* en deuxième année pour rencontrer des professeurs plus qu’investis pour leur élèves. Ils arrivaient parfaitement à trouver l’équilibre entre nous pousser au maximum de nos capacités et prendre en compte le facteur humain.
Après une première année en MP*, j’ai obtenu L’ENSIMAG, la meilleure école du concours CCINP, mais je sentais pouvoir décrocher une meilleure école en travaillant un an de plus. J’ai donc décidé de faire 5/2. Et après une année supplémentaire de travail et d’entraide avec une bonne équipe de 5/2 soutenue encore une fois par nos professeurs, j’ai alors pu décrocher l’école des Ponts et Chaussées à l’issue de ma prépa, école étant la 4ème meilleure école d’ingénieurs de France.
Avec le recul, j’ai réalisé qu’en n’ayant pas été sélectionné dans des prépas mieux « classées » sur internet, j’ai pu obtenir une école de prestige égale ou supérieure, m’épanouir et trouver des professeurs s’adaptant au niveau de tout élève au lycée Malherbe.
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Max (intègre l’école ISAE Supaéro en 2020).
Suite à un baccalauréat général scientifique spécialité mathématiques obtenu avec mention très bien au Lycée Dumont d’Urville à Caen, j’ai souhaité me diriger vers une classe préparatoire aux grandes écoles MPSI / MP-MP*. Ayant fait toute ma scolarité à Caen, le lycée Malherbe était tout désigné, d’autant plus que j’avais un bus de ville direct qui m’y emmenait depuis chez moi. J’avais demandé d’autres classes préparatoires dans la région, mais, n’ayant pas pu obtenir leur internat, je suis resté à Caen, où je vivais chez mes parents, pour le lycée Malherbe.
Les cours de la classe préparatoire MPSI / MP-MP* du lycée Malherbe sont synthétiques et exhaustifs. La richesse des sujets proposés aux étudiants leur permet d’apprendre à organiser leurs connaissances et leur temps de travail afin d’être le plus efficace possible dans l’acquisition des notions étudiées en classe.
Ma seconde année, effectuée en classe préparatoire MP*, m’a offert, à tout égard, un enseignement d’excellence. Les professeurs préparent extrêmement bien leurs étudiants aux concours. Leur maîtrise des sujets des banques de concours et leur expérience leur permettent d’élaborer des programmes de préparation aux concours particulièrement efficaces pour leurs étudiants. J’aimerais ajouter que pendant le confinement, mes professeurs ont répondu à chaque fois dans la journée avec précision à mes questions posées par email. Leur investissement et leur volonté de faire du lycée Malherbe une classe préparatoire d’excellence permettent de donner toutes les clés nécessaires à leurs étudiants afin d’accéder aux grandes écoles les plus prestigieuses de France. Cela m’a permis d’intégrer l’école ISAE Supaéro en 3/2.
Pour toutes ces raisons, je recommande fortement, et avec conviction, la classe préparatoire MPSI / MP-MP* du lycée Malherbe.
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Alice (intègre l’école Centrale Nantes en 2020).
J’ai toujours aimé les sciences et particulièrement les mathématiques, c’est donc tout naturellement qu’après mon bac scientifique, j’ai décidé de choisir une prépa MPSI. N’ayant pas été admise dans le lycée de ma ville, je suis partie pour Caen, qui m’avait acceptée.
En arrivant en première année, j’ai découvert ce qu’étaient réellement les mathématiques et les sciences. Bien entendu, le niveau était très différent de celui attendu au lycée, mais ne m’a pas paru insurmontable. J’ai toujours été plutôt studieuse, donc la marche entre le lycée et la prépa n’a pas été la plus importante pour moi, mais plutôt celle séparant la première et la deuxième année. J’y avais été admise en MP*, ce qui me permettait de me préparer à des concours plus exigeants qu’en MP normale. Ma deuxième année a été plus dure, car la charge de travail qui nous était demandée était encore plus importante et les concours arrivant vite, nous avancions à grande vitesse. Cependant, les professeurs étaient très encourageants et dévoués à nous faire progresser. On nous en demandait beaucoup, mais cela nous a appris à gérer notre travail de manière efficace, à connaître nos limites et à persévérer dans les moments difficiles. L’atmosphère de notre classe était très motivante et être entourée de gens aussi passionnés était très instructif.
Lors des concours, je visais particulièrement les écoles Centrale, car je voulais poursuivre un cursus plus généraliste. Finalement, j’ai été acceptée directement à Centrale Nantes, mon premier choix, qui m’avait toujours fait rêver !
Pendant mes deux années au lycée Malherbe, j’ai eu la chance d’être interne, ce qui a été très bénéfique, car cela me faisait gagner beaucoup de temps de travail, mais m’a aussi permis de me faire de très bons amis. Ces deux années ont certes été très intenses, mais m’ont laissé d’excellents souvenirs.
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Charlie (intègre l’école ISAE Supaéro en 2020).
Je suis actuellement en deuxième année d’étude à l’ISAE Supaéro, grande école d’ingénieurs du concours Mines-Ponts. Cette école, spécialisée dans l’industrie aéronautique et spatiale, est une référence mondiale dans le domaine. J’ai intégré Supaéro en septembre 2020, après avoir suivi les cours en classe préparatoire MPSI/MP* au Lycée Malherbe. J’appréciais déjà beaucoup les sciences quand j’étais en terminale, mais c’est une fois en prépa que j’ai pu confirmer ce sentiment.
La première année m’a permis d’acquérir une rigueur de raisonnement et des méthodes de travail qui me sont encore utiles aujourd’hui. La deuxième année, réalisée en MP*, m’a permis d’approfondir mes connaissances en redoublant d’efforts et de me surpasser pour arriver le mieux préparé possible aux concours. Tout cela n’aurait pas été possible sans le suivi et l’exigence des professeurs au cours de ces deux années, qui mettent tout en oeuvre pour nous voir réussir.
C’étaient également deux années passées avec des amis, ensemble dans la même galère, à s’entraider et se soutenir en permanence. Finalement, faire sa prépa à Malherbe, c’est s’offrir un environnement de travail idéal pour réussir, à condition de s’en donner les moyens !
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Mathilde (intègre l’école ISAE Supaéro en 2019).
Je suis aujourd’hui élève à l’ISAE Supaéro, et mes années de classe préparatoire remontent à… bientôt 3 ans !
Ces deux années exigeantes ont été parmi les plus enrichissantes de ma (courte) existence. Une petite structure qui favorise la formation de groupes de travail, un corps enseignant à l’écoute, formé de pédagogues hors pairs, portant un regard très juste sur les compétences attendues par les différents concours, ainsi qu’un cadre de vie confortable, à proximité de ma famille et de mes amis.
Autant de facteurs qui ont permis d’adoucir les passages anguleux d’une expérience parfois difficile, mais surtout constructrice, à la fois en tant que jeune adulte devant apprendre à faire ses preuves, qu’en tant qu’apprenti scientifique profitant d’un cadre d’apprentissage particulièrement favorable.
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Benjamin (intègre l’école Polytechnique en 2017).
Après deux ans de prépa au lycée Malherbe en MPSI et MP*, j’ai intégré la promotion 2017 de l’école Polytechnique (l’X) en 3/2 par le concours maths / informatique. La préparation aux concours a été rude (surtout pour le concours X/ENS, d’assez loin le plus difficile de la filière), mais la préparation efficace et très bien ciblée que j’ai pu obtenir pendant mes deux ans à Malherbe ayant mis toute les chances de mon côté, j’ai pu être admissible puis admis à la fois à l’X et à l’ENS Ulm.
L’X étant une école militaire, j’ai passé la majeure partie de la première année en formation initiale et stage militaire. J’ai effectué mon stage en tant qu’instructeur à l’école de gendarmerie de Tulle, participant à la formation des élèves-gendarmes (sous-officiers) comme membre de l’équipe encadrante. L’enthousiasme, la gentillesse et la compétence des collègues, des supérieurs et des élèves ont rendu cela une très bonne expérience (et même mon meilleur souvenir de l’X), qui a marqué une pause académique plutôt bienvenue après les concours.
De retour à l’X pour les cours, j’ai passé la fin de la première année ainsi que les deux suivantes à suivre des cours de mathématiques et d’informatique, de très bonne qualité (et de difficulté assez élevée). En plus des cours théoriques qui approfondissent les acquis de prépa, il existe également des cours pratiques (modélisation 3D, multimédias…). L’X impose également un projet scientifique collectif pendant la deuxième année, dont le sujet est libre, et que j’ai fait sur le son binaural. En troisième année, j’ai choisi la spécialisation cybersécurité, même si les cours de l’X restent assez généralistes.
J’ai effectué mon stage de deuxième année dans une petite startup parisienne. Le travail n’y était pas particulièrement passionnant pour un élève-ingénieur, mais ce stage a eu le mérite de fournir une première expérience professionnelle.
Mon stage de troisième année (prévu chez ARM à Sophia Antipolis) ayant été annulé à cause de la pandémie, j’ai effectué un projet de recherche à la place, sur les protocoles de traçage de contacts (contact tracing) utilisés dans les applications de type StopCovid.
La vie associative est très présente à l’X, avec des nombreux binets (clubs) culturels, sportifs, etc. (et n’oublions pas, bien sûr, le fameux BôBar !) La pratique du sport y est imposée ; chaque élève doit choisir une section à son arrivée, et vivra avec les autres membres de celle-ci tout au long de sa scolarité. Pour ma part, j’étais membre de la section football.
Depuis la rentrée 2020 (rentrée 2021 en présentiel), et jusqu’à fin décembre, je suis en double diplôme à l’école Polytechnique de Montréal, en temps que quatrième et dernière année de l’X (le cursus se fait en quatre ans, à cause du stage militaire qui occupe la majeure partie de la première année). Les cours à Montréal sont moins théoriques, mais aussi moins approfondis, que ceux de l’X.
Pendant ma troisième année, j’ai été recruté dans une entreprise cofondée par Alexandre, un camarade de lycée et de prépa. J’ai continué à y travailler à temps partiel pendant ma quatrième année et y prendrai le poste de directeur technique en janvier 2022, après ma sortie d’école.