Robin (intègre l’école Polytechnique en 2015).
Lorsque j’étais au lycée, j’étais passionné par les sciences en général et la physique en particulier (notamment la physique des particules). N’ayant quasiment aucune connaissance sur l’organisation des études supérieures en France mais voulant continuer à étudier les sciences de manière généraliste, c’est assez naturellement que j’ai été orienté par mes professeurs vers une classe préparatoire. J’ai passé mes trois années de lycée au lycée Malherbe et bien que je me sois posé la question de faire ma prépa dans une autre ville – Paris en l’occurrence – j’ai décidé de rester dans le même lycée, notamment après en avoir discuté avec des élèves de première et deuxième année. Je n’étais en effet pas prêt à ce moment à m’éloigner de ma famille et les échos que j’avais pu avoir sur les exigences de la classe préparatoire m’incitaient à rester à proximité pour profiter de leur soutien, à la fois moral et logistique. Par ailleurs, les possibilités d’intégration après deux ans au lycée Malherbe étaient très encourageantes – notamment trois intégrés à Polytechnique l’année de mon baccalauréat. Enfin, je n’avais à l’époque qu’une idée vague de ce que je voulais faire précisément après ces deux années, et je ne visais donc pas une école en particulier.
Autant être franc : oui, la prépa est une période difficile – souvent sur le plan académique, parfois aussi sur le plan humain – et est une formation exigeante. Mais ces deux années sont aussi les deux meilleures de mes études post-bac à la fois grâce à la très forte solidarité et l’entraide qui règnent au sein d’une petite prépa comme celle du lycée Malherbe, et aussi par le plaisir intellectuel que permet l’étude approfondie et parallèle des mathématiques et des sciences physiques. Il est extrêmement plaisant d’apprendre, de comprendre et surtout de se sentir progresser et de se rendre compte que l’on devient autonome sur la résolution de problèmes complexes. J’ai eu de bons résultats en première année et j’ai donc intégré la classe MP* en deuxième année avec pour objectif d’intégrer l’École polytechnique, objectif accompli grâce notamment à l’implication de mes professeurs de mathématiques et de physique, et à l’émulation qui s’est développée au sein de notre classe.
L’École polytechnique, aussi appelée l’X, est assez particulière parmi les grandes écoles dans la mesure où elle dépend du Ministère des Armées et que ses élèves sont considérés comme des élèves-officiers dès leur intégration et pendant leurs trois années d’études. Cela vient donc avec un passage de 6 mois dans les armées au début de la première année, passage que j’ai effectué au sein de l’Armée de Terre. La formation est ensuite très scientifique au sens académique du terme, c’est-à-dire que nous avions essentiellement des cours de sciences fondamentales très variés et d’une qualité exceptionnelle, mais peu, voire pas, d’applications à l’industrie ou autre. A cela il faut ajouter également des cours de langues et de sciences humaines ainsi que des cours de sport très réguliers (trois fois par semaine). Par ailleurs, la vie associative est très riche et couvre quasiment l’ensemble des envies des étudiants (et si ce n’est pas le cas, il ne tient qu’à eux de créer leur propre association !). L’X est une école très généraliste et ouvre quasiment toutes les portes (administration, armées, industrie, entreprenariat, recherche…), d’autant plus que les élèves doivent effectuer une quatrième année en dehors de l’école (par exemple dans une autre école d’ingénieur) qui constitue leur vraie année de spécialisation. En ce qui me concerne, j’ai essentiellement étudié la physique à l’X (quantique, mécanique des milieux continus et notamment mécanique des fluides) avec une spécialisation en physique de l’atmosphère en troisième année, mais également l’écologie scientifique, la biologie moléculaire et les mathématiques appliquées. J’ai réalisé mon stage de troisième année, qui est traditionnellement un stage de recherche, à l’institut de météorologie de la Freie Universität à Berlin.
A l’X, les élèves sont classés et ont l’opportunité d’intégrer un corps de l’État, c’est-à-dire l’administration publique, à la fin de leur scolarité en fonction de leur classement. Comme j’avais une forte appétence pour le domaine public j’ai décidé d’intégrer le corps des Mines, qui est un corps à vocation interministérielle mais qui se spécialise plutôt sur les sujets d’économie, d’innovation, de prévention des risques etc. Je n’ai donc pas fait une quatrième année comme la majorité des autres élèves, mais j’ai passé à la place trois ans à l’École des Mines de Paris en formation, dont deux ans de stages longs en entreprise que j’ai réalisés d’abord en France dans une usine du groupe l’Oréal en tant qu’ingénieur projet et ensuite au Portugal chez un développeur d’énergies renouvelables : Voltalia. Ma troisième année aux Mines a consisté en une formation généraliste sur la fonction publique et j’ai fait en parallèle un master recherche en physique de l’atmosphère à Sorbonne Université car je souhaitais débuter un doctorat en lieu et place d’un premier poste classique dans une administration centrale ou déconcentrée. J’ai donc commencé cette année un doctorat sur l’évolution des évènements extrêmes avec le changement climatique, au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), dont dépend le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) auquel je suis rattaché.
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Alexis (intègre l’école CentraleSupélec en 2014).
A la sortie du lycée, j’ai choisi de ne pas mettre les classes préparatoires parisiennes dans mes vœux d’intégration post-bac, privilégiant le cursus MPSI-MP-MP* le plus proche : celui du lycée Malherbe. J’y ai été étudiant de 2011 à 2014, en MPSI puis MP*. Les enseignements de grande qualité, combinés à l’ambiance bienveillante et la cohésion du groupe, m’ont permis de progresser avec un bon équilibre de vie et d’intégrer l’Ecole Centrale Paris.
A l’Ecole Centrale Paris, j’ai pu m’épanouir grâce à la latitude donnée par la direction des études pour s’investir dans des projets (associatifs, culturels ou sportifs par exemple) en parallèle du cursus ingénieur. L’environnement était très propice à cet épanouissement personnel, notamment grâce aux nombreuses associations d’étudiants. J’ai rejoint les associations RAID Centrale Paris (qui organise un raid sportif itinérant sur 5 jours) et REMED (qui promeut le développement durable sur le campus en organisant divers évènements). La pratique du sport fait partie intégrante du cursus et j’ai rejoint le club raid-athlé, ce qui m’a permis de m’investir dans ma passion sportive (la course à pied).
Concernant mes orientations professionnelles, après un semestre passé à l’étranger en 2ème année d’école (à l’Université de Munich, enseignements en énergétique et mécanique), j’ai intégré en 3ème année l’option Energie et la filière Métiers de la Recherche. J’ai suivi un Master Recherche (Physique et Ingénierie de l’Energie, à l’Université Paris-Sud) au cours de cette 3ème année, dans le but d’effectuer une thèse de doctorat. J’ai été diplômé en 2017, avec une distinction de la direction de l’école pour mon engagement sportif (champion de France universitaire de marathon en 2015).
J’ai effectué ma thèse de 2017 à 2020, au laboratoire CNRS-PROMES (PROcédés, Matériaux et Energie Solaire) de Perpignan. Mes travaux en énergétique et génie des procédés (étude de cycles thermodynamiques innovants pour la conversion et le stockage de chaleur) ont conduit à 3 publications scientifiques. Cette expérience m’a beaucoup appris sur le milieu de la recherche académique et m’a montré que ces métiers m’intéressent sur le plan scientifique et technique. Cependant, souhaitant consolider mon expérience de l’ingénierie appliquée en milieu industriel, j’ai choisi d’intégrer l’entreprise Altran en début d’année 2021. J’y travaille actuellement en tant qu’ingénieur consultant (développement de méthodes et outils numériques appliqués à l’énergétique dans divers secteurs : bâtiment, procédés, aéronautique).
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Chloé (intègre l’école CentraleSupélec en 2012).
Après ma Terminale au lycée Malherbe, j’ai choisi de faire ma prépa à Caen. Mon choix était au départ surtout motivé par des raisons géographiques. J’étais arrivée de Suisse à Caen au début de la Terminale et mes parents devaient repartir en Angleterre à la fin de la Terminale. Avec l’entrée en prépa, cela faisait beaucoup de changements et j’étais contente de pouvoir rester dans une ville que je commençais à connaître, avec un peu de famille et des amis qui avaient aussi fait le choix de rester en prépa à Caen : ce fut un très bon choix !
Après une Sup plutôt tranquille, j’ai intégré la classe de MP*. L’année fut intense en cours de maths (à écrire avec les bonnes marges, la bonne couleur et bien soulignés !), en exercices de maths et de physique chez soi le soir et au tableau la journée, mais avec la bonne équipe, on se motive, on s’entraide et on y arrive.
J’ai intégré Centrale Paris (maintenant CentraleSupelec) en 3/2. Ce que j’aime beaucoup à Centrale, c’est qu’entre les sports, les associations, les cours, les stages, les échanges, il n’y a pas deux personnes qui ont fait la même chose et on peut la plupart du temps choisir ce qui nous convient le mieux. Les cours de première et deuxième année sont essentiellement des cours de tronc commun : statistiques, physiques en tous genres, informatique, mais aussi biologie, droit, développement personnel, etc. A côté de ça, on vit (vivait) sur le campus en étages de 24 avec cuisine, salon et toilettes communes, on partage sa douche avec son voisin (son co-douche), on s’inscrit dans des clubs et associations, dans des équipes de sport, on fait des soirées, la vie est intense. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré beaucoup de mes amis les plus proches et mon copain (mari, depuis peu !). J’ai commencé le rugby à Centrale et faisais partie du BdE avec qui on avait constitué un étage.
Entre la deuxième et la troisième année à Centrale, je suis partie en année de césure, six mois dans une usine Faurecia à Béthune, six mois avec une association de rugby à Madagascar. Le retour en 3A était difficile. J’avais vite pris goût à travailler (un peu) et gagner de l’argent (surtout), vivre seule, ne pas devoir travailler en dehors du travail, voyager… Heureusement, c’est aussi en 3A qu’on choisit sa spécialité (Génie Industriel pour moi, notamment car j’avais beaucoup aimé l’environnement industriel que j’avais découvert lors de mon premier stage de césure), ce qui rend l’année vraiment intéressante. Dans mon cas, c’étaient beaucoup de visites d’entreprises, d’échanges avec des personnes en postes, des cours plus en lien avec un futur poste.
Je suis entrée chez Saint-Gobain en stage de fin d’étude dans une usine d’abrasifs en région parisienne pour travailler sur des projets d’amélioration continue (comment faire que l’usine perde le moins d’argent possible en produisant). A la fin du stage, j’ai été embauchée pour être Responsable Amélioration Continue et EHS (Santé-Sécurité) dans la même usine. C’était un poste que j’ai trouvé très dur pour différentes raisons et j’ai donc changé au bout d’un an pour rejoindre l’équipe centrale Amélioration Continue à La Défense. Là-bas, j’ai travaillé en tant que Cheffe de Projets Digitaux sur différentes applications qui étaient proposées aux usines pour simplifier leurs processus administratifs. Mon rôle était de récupérer les besoins auprès des usines, de gérer les développements avec les équipes de développement en Inde et de déployer les applications dans les 700 usines Saint-Gobain partout dans le monde en faisant des formations et en assurant le support, le tout à distance, COVID oblige.
Après plus de quatre ans chez Saint-Gobain à Paris, l’envie de changement s’est faite sentir. J’ai démissionné de Saint-Gobain en juillet 2021 et viens de commencer un VIE (un contrat spécial pour partir à l’étranger en tant que jeune) à Madagascar en octobre ! Le contrat dure deux ans pour un poste de Cheffe de Projets chez Vivetic, une entreprise de centre d’appel et traitement de données et Antoine, mon mari, m’accompagne en télétravail pour son entreprise en France. Il est Data Scientist, a aussi fait Centrale, mais n’aurait, j’en suis sûre, pas du tout la même chose à raconter depuis ses années de prépa ! 😉
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Julien (intègre l’école Ponts ParisTech en 2011).
Je suis entré en MPSI au Lycée Malherbe en 2008 après avoir passé mon bac à Clermont-Ferrand (mention bien), ce qui était mon premier choix. Jusque là j’avais eu des bonnes notes sans avoir à beaucoup travailler mais j’ai vite compris qu’en prépa que ça ne suffirait plus ! L’ambiance en MPSI puis en MP* m’a donné envie de me dépasser et de me concentrer à 100% sur les études pour suivre le rythme exigeant des cours. Nos profs étaient extrêmement engagés, en nous suivant de façon personnalisée et en corrigeant des devoirs chaque semaine. Ça m’a permis d’être admis dans plusieurs écoles Centrale et Mines en fin de 3/2 mais je voulais aller à l’ENS donc j’ai fait une 5/2. L’année suivante j’ai été admis aux ENS Lyon et Cachan (Saclay) mais je voulais finalement être ingénieur donc je suis parti aux Ponts et Chaussées.
J’ai continué à pas mal travailler (beaucoup moins qu’en prépa) et j’ai fini major de promo, devant les élèves de prépas parisiennes, donc je pense que Malherbe n’a rien à leur envier en terme de formation ! Fan de maths et d’informatique, j’ai suivi un cursus dans ces matières puis j’ai fait une thèse en maths appliquées à la physique statistique (3 ans). J’ai pu découvrir le monde de la recherche, écrire et prouver mes propres théorèmes et partir les présenter en conférence aux quatre coins du monde. J’ai hésité à devenir chercheur mais il fallait d’abord partir en post-doc à gauche à droite, et les postes de permanent sont très rares.
Finalement j’ai fait le choix de devenir data scientist, en travaillant à Quantmetry qui est un cabinet de conseil en IA. Mon travail est toujours scientifique mais je passe clairement plus de temps à programmer qu’à faire des maths. C’est plus concret que la recherche académique parce qu’on développe des algorithmes (et tout ce qui va autour) chez nos clients pour les aider à prédire des pannes, diagnostiquer des systèmes électroniques, estimer l’évolution d’une maladie chez un patient, … Ma formation scientifique généraliste et mon travail de consultant me permettent de travailler dans des domaines très variés (santé, transports, industries, …) au contact avec des experts techniques de tous bords, et de ne jamais m’ennuyer !
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Guillaume (intègre l’école CentraleSupélec en 2011).
Habitant à Caen à la fin du lycée, j’ai choisi de rester proche de ma famille en positionnant le lycée Malherbe en premier vœu. C’est notamment la présence d’une MP* qui m’avait alors rassuré sur les possibilités offertes dans cet établissement. Je n’ai pas regretté ce choix, la présence de ma famille au quotidien m’a grandement aidé à certains moments. C’est véritablement en MP* que j’ai eu le sentiment de fournir le meilleur de moi-même grâce à l’impulsion d’une équipe professorale engagée et exigeante. Encore aujourd’hui, je pense que je n’ai jamais été aussi stimulé intellectuellement que pendant cette période. A l’issue de la 3/2, j’ai intégré Supélec (campus de Gif, maintenant CentraleSupélec).
Ces années d’école ont été incroyables et m’ont permis un développement au-delà des aspects académiques. Grâce à une des associations du campus, j’ai pu découvrir les domaines des télécoms et de la cybersécurité vers lesquels je me suis ensuite spécialisé. J’ai réalisé ma dernière année en double diplôme à Stockholm, ce qui m’a permis de voyager dans toute la région et de m’ouvrir à l’international. J’ai ensuite réalisé mon stage de fin d’étude à l’ANSSI à Paris, l’agence nationale de cybersécurité reconnue dans toute l’Europe pour la qualité de son expertise, en réalisant des recherches sur la cybersécurité des solutions de téléphonie sur IP. Ce stage a été extrêmement valorisant par la suite lors des entretiens que j’ai passés pour mon premier travail.
A l’issue de mon stage, j’ai été embauché chez Thales Alenia Space à Toulouse (branche de Thales spécialisée dans le spatial) pour travailler sur le réseau et la cybersécurité des centres de contrôles des satellites de télécommunication. Cette partie des solutions de Thales en était au début de l’intégration de la cybersécurité et j’ai pu accompagner ces changements en travaillant sur des programmes pour l’export et pour la DGA. J’ai tout d’abord travaillé sur les centres de contrôle du premier satellite de télécommunication du Bangladesh, puis sur le premier satellite militaire égyptien et enfin sur le système Syracuse 4 de la DGA pour les télécommunications de l’armée française. Je participais aux phases de conception mais également aux phases d’intégration et de validation, ce qui m’a notamment permis de me déplacer sur les sites du client et de me confronter à la réalité opérationnelle. J’ai pu suivre ces projets quasiment de bout en bout, ce qui m’a permis de constater notre évolution entre chaque projet. Récemment et au bout de 5 ans sur la partie télécommunication, j’ai changé de poste pour devenir architecte réseau et cybersécurité du segment de mission du système Galileo de la commission européenne.
Même si au fil des années, ce que j’avais pu apprendre en prépa s’est estompé, ce que j’ai vraiment appris au lycée Malherbe, c’est une faculté à assimiler et résoudre de nouveaux problèmes efficacement. C’est ce qui fait encore la différence bien des années plus tard et qui est une qualité essentielle pour un ingénieur.
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Pascal (intègre l’école Polytechnique en 2010).
Entré en classe prépa (MPSI) au lycée Malherbe sans objectif particulier en tête, j’y ai trouvé un niveau de stimulation dans les matières scientifiques qui me manquait au lycée. En 2ème année, en particulier, un bon groupe s’est monté dans la classe pour s’entraîner en visant les concours X-ENS et Mines, avec une très bonne ambiance et une émulation bénéfique à tous, avec des résultats à la hauteur des attentes en fin d’année.
Pendant mes 4 années à l’école polytechnique, j’ai eu le plaisir de continuer à suivre des cours variés et d’un excellent niveau scientifique, dispensés par des sommités dans leurs matières tout en faisant la connaissance de camarades issus de milieux variés. J’ai choisi de continuer sur la même voie qu’en prépa, avec une spécialisation en maths et physique avant un master en physique théorique en 4ème année, mais les ouvertures à la biologie et à l’informatique étaient passionnantes.
Décidé à aller au bout de mon expérience en recherche, mon master a été un tremplin pour commencer une thèse en physique théorique, au centre de physique théorique de l’X, sous la direction de Silke Biermann et Leonid Pourovskii, sur la modélisation et le calcul du comportement des électrons dans les matériaux – oxydes de métaux de transitions et de terres rares en particulier – où les corrélations entre électrons sont fortes et définissent les propriétés optiques, magnétiques et de conduction. Ces trois années ont été l’occasion pour moi de sortir du modèle étudiant pour contribuer réellement à la création de connaissances, de présenter mes recherches dans les publications et conférences internationales, tout en travaillant tous les jours au contact de personnes passionnées et brillantes dans leur domaine.
A l’issue de cette expérience, et pour des raisons principalement d’ordre personnelles, j’ai choisi de changer complètement de domain et de tester une expérience en startup, ouvrant une page complètement nouvelle dans ma carrière, en m’appuyant sur les compétences techniques (de programmation) mais surtout sur les méthodes de travail apprises tout au long de mes études et de mon doctorat. C’est ainsi que j’ai rejoint Shine, toute jeune entreprise proposant un compte pro pour les freelances, en tant que 7ème employé en 2017. Ça a été l’occasion de construire l’infrastructure cloud d’une entreprise où la fiabilité du service est primordiale, de toucher à plein d’aspects différents de la construction d’un produit, de passer tous les 6 mois par une phase de développement de l’entreprise différente, en commençant touche-à-tout pour progressivement monter mon équipe – 8 personnes aujourd’hui – plus spécialisée sur la data, avec donc de plus en plus de management (d’équipe et de projets). Développement back-end, devOps, pipelines de données, machine learning, problématiques réglementaires et légales, gestion d’équipe… Le travail d’un développeur en start-up early stage est riche et varié (mais il faut savoir donner de la tête à plusieurs endroits en même temps).
Reste à voir quelle sera la prochaine expérience, mais dans tous les cas j’y aurai bien été préparé par ce que j’ai fait et vécu ces dix dernières années.